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Cours d'option ATHLE DEUG STAPS 2ème année
Rappel sur les courses :
* Analyse traditionnelle :
Phase au sol : - amortissement
- soutien, appui
- poussée, impulsion
Phase aérienne : suspension
Elle s’effectue par l’observation visuelle sans technologie importante, elle est globale et empirique (pas scientifique).
* Analyse fonctionnelle :
4 variables : force spécifique
angle de prise d’avance
action des segments libres
vitesse de déplacement
Dans un système en équilibre dynamique, la variation d’un des éléments doit se rééquilibrer par les autres variables (entraîne la réorganisation des autres).
Notion de mise en tension renvoi.
Approfondissement course
1, définition :
Réaction chimique :
ADP + CP Û ATP + Créatine (avec l’enzyme créatine phosphokinase )
ADP + ADP Û ATP + AMP (avec l’enzyme myokinase)
ATP Û ADP + Energie + phosphate
L’ATP à une courte durée de vie, c’est pourquoi il est nécessaire de la resynthétiser, en présence de créatine phosphate ou de deux ADP.
Créatine phosphate, molécule présente dans les muscles qui intervient directement, le délais de mise en route est nul. Processus de petite capacité. Vise à développer la puissance musculaire c’est à dire la faculté de créer la plus grande force et avec la plus grande vitesse.
2, A l’entraînement, on recherche des modifications physiologiques
· Augmentation des réserves d’ATP intramusculaires
· Elévation du taux de CP intramusculaire
· Augmentation de l’oxygène dans le muscle au travers de la myoglobine.
· Les exercices de vitesse entraînent une augmentation du taux des enzymes qui conduisent l’augmentation de vitesse de contraction neuromusculaire. Diminution du seuil d’excitabilité neuromusculaire. Diminution de la fréquence des stimuli électriques.
A l’entraînement, on varie, pour travailler ce processus, les répétitions, la forme, l’amplitude, les quantités de travail.
· Modifications des réactions des fibres musculaires, pour augmenter le nombre de fibres recrutées, sollicitées.
3, Méthode d’entraînement
L’échauffement progressif, profond, spécifique entraîne :
- l’augmentation de la température (optimale à environ 38.5°)
Règle RVT : Réaction-Vitesse-Température, permet d’expliquer l’augmentation de la vitesse du métabolisme. Une augmentation d’un degré entraîne une augmentation de + 13% du potentiel du métabolisme.
- coordination motrice, excitabilité du système nerveux central. Ainsi prévention des blessures car il y a diminution de la viscosité musculaire interne. Au niveau articulaire aussi, avec la sinovie.
Réaliser des exercices au niveau de la motivation
Tenir compte de l’impact nerveux et de l’impact musculaire. La synthèse avec CP est immédiate, puissance élevée mais la fatigue du système nerveux qui est le frein du sprinter. La fatigue nerveuse arrive avant la fatigue musculaire pour un sprint de 11 s.
Tenir compte des principes de la surcompensation, mais attention aux temps de récupération.
On varie en sprint, les exercices pour lutter la " barrière de vitesse ".
Stérèotype-Moteur-Dynamique. Il existe une contradiction dans le sport : je veux être le plus efficace possible et automatiser le plus possible (pour porter ma vigilance sur d’autres éléments mais je dois aussi m’adapter aux événements.
Automatisme : enchaînement d’actions musculaires, déterminer par rapport à un but à atteindre, qui garde une flexibilité (une autonomie) dans le choix des actions à réaliser.
Stéréotype : enchaînement d’actions musculaires fixées avec incapacité de modifier l’exécution du geste en vue de l’adapter.
Accepter de modifier le geste pour progresser. Utilisation de la survitesse.
1, définition
ADP + Glucose (ou glycogène) + P Þ ATP + Acide Lactique
La glycolise anaérobie est l’ensemble des réactions qui permettent la transformation de glycogène en acide (piruvique, lactique), pas d’utilisation d’oxygène mais production d’acide lactique. Son inertie est de quelques secondes, la capacité est limitée par l’aptitude que le muscle a à supporter des concentrations en lactate, sa puissance est modérée. Processus pour les exercices d’1 à 2 minutes.
Ils visent à développer " la résistance " c’est à dire la faculté de réaliser des efforts d’une durée importante malgré un environnement défavorable, lactique.
2, Modifications physiques recherchées
3, Méthode d’entraînement
· Ne pas utiliser cette méthode chez les jeunes prépubéres car ils ne possèdent pas un système permettant d’équilibrer la production et l’élimination de lactate.
Système métabolique anaérobique imature, car il y a un faible taux de PFK phospho-fructo-kinase pour les garçons et LDH (lactate désydrogènase).
· Ce processus doit être développé après une phase de développement important du processus aérobie.
· Il faut développer la capacité du processus avant la puissance.
· Il faut accompagner, suivre chaque travail dans cette filière par un travail en mode aérobie.
· Associer le travail lactique avec un travail de vélocité, de fréquence gestuelle.
· Le processus utilisé de façon prioritaire en période de précompétition, car effort le plus proche de l’effort de compétition.
1,définition
ADP + Glycogène (ou glucose ou Acide Gras) + P + O2 Þ ATP + CO2 + H2O
La voie aérobie conduit à la dégradation des glygogène, des lipides et éventuellement des protides en gaz carbonique et en eau. Nécessité d’O2, il se caractérise par une grande inertie 2 à 5’ minimum. Puissance modérée et une capacité énorme. Processus primordiale pour l’exercice de long durée.
Vise à développer l’endurance c’est à dire de faire des efforts de long durée. On entends par endurance la capacité psychophysique du sportif de résister à la fatigue.
2, les modifications recherchées
L’entraînement ne semble pas changer la régularisation des fibres mais seulement ldegré de développement et leur volume.
3, Méthodologie
Age privilégiés : 12 et 15 ansL’enfant dans sa période prépubére dispose de capacité adaptative à l’exercice aérobie comparables à celles de l’adulte entraîné.Donner la priorité au système aérobie en début d’activité pour la préparation à l’activité physique.Développer puissance et capacité simultanémentFaire réaliser un travail intermittent pour développer la puissanceFaire réaliser un travail continu pour développer la capacité.
Rappel lancers
Facteurs de la performance :
Les ressources du lanceur :
Les fondamentaux du lancer
Prise d’avance des appuis pour une mise en tension (résistance à l’étirement) et pour un chemin de lancement efficace (placement du bras et amplitude du double appuis).
Le balayage doit être ample et rapide mais attention il faut une optimalisation entre l’amplitude et la vitesse. Le passage du bassin se fait au cours de la réalisation du droite gauche. L’étirement se fait de bas en haut. A la pose pied gauche, fixation du coté gauche qui permet le passage de l’engin. L’axe du lancer : pied gauche main droite.
Au poids, le pied gauche participe au lancer, il monte sur plante.
Le pied droit au javelot est dans l’axe de la course pendant le double appuis.
Au poids le pied droit se pose perpendiculairement à l’axe du lancer.
Javelot
5 à 14 foulées mais en moyenne 8 foulées. Vitesse optimale de course : 4 à 8m/s.
Tête et buste verticaux, position de la main à coté ou devant la tête.
Commence par un pas d’impulsion : suspension qui par du pied droit qui permet le positionnement du javelot en armé. Par un mouvement de recul en translation ou par un mouvement de rotation (technique finlandaise) qui permet d’être relaché mais problème d’équilibre.
environ 3, 6 appuis. Regard fixé vers l’avant et la pointe du javelot au niveau des yeux. Ligne d’épaules et javelot parallèle donc le bras gauche vient se fermer sur le devant permet aussi le relachement. Le rythme, la fréquence est plus important ce qui permet une vitesse de balayage plus importante. Temps fort sur l’appui gauche forme de griffer.
Phase qui prépare le double appui. Le hop est une longue impulsion sur l’avant dernier appui gauche au cours de laquelle la jambe droite est balancée vers l’avant. La hanche reste fermée (pas de face avant). On oublie le bras lanceur loin derrière.
Chez les jeunes, il y a souvent crispation sur la main. Ils plient alors le bras et action du haut au moment du lancer avant le bas. Travailler avec des balles, des massues. Pas trop accès sur la performance.
L’inclinaison de la ligne d’épaule favorisée par la prise d’avance et qui commence à déterminer l’angle d’envol.
Le hop permet : l’étirement des muscles de la cuisse, ce qui permet un retour rapide de l’appui gauche. A l’amorce du double appuis, la réception sur la tranche externe de l’appui droit met en tension les extenseurs de la jambe, permet l’explosion finale, le passage du bassin.
C’est à dire la pose de l’avant dernier appui. L’action immédiate du pied droit pour permettre la passage du bassin et donc l’étirement du côté lanceur. Supination (rotation interne) de la main droite ce qui permet de :
Si trop de temps (écrasement) au pied droit, perte de vitesse d’où des élèves qui lancent plus loin sans élan qu’avec.
La progression du bassin se fait par une progression rapide du pied gauche loin devant.
La face avant se fait avant la pose du pied gauche (pendant la phase de progression du pied gauche). Alors étirement maximum du côté lanceur. Le blocage permet le transfert d’énergie. C’est deux points permettent l’éjection du javelot de l’épaule. L’éjection du javelot se fait au dessus de l’appui de blocage, sur un côté gauche non lanceur solide.
1, hauteur de lâcher :
plus c’est haut plus ça va loin. La meilleur hauteur, c’est sur l’alignement épaule droite et hanche gauche. La lâcher se fait en fin de phase ascendante de la main au dessus de l’appui gauche.
2, angle d’envol
Par rapport au centre de gravité. Le compromis vitesse et angle est plus favorable pour la performance dans l’augmentation de la vitesse. Compromis entre balistique et entre contrainte biomécaniques.
3, vitesse d’envol
A haut niveau, il y a un retard prolongé de l’accélération de l’engin. C’est à dire qu’après le blocage, il y a encore mise en tension. Il y a encore avancé de la ceinture scapulaire. La mise en tension prolongée permet une vitesse d’éjection plus brève.
A haut niveau, la phase efficace du chemin de lancement efficace, la vraie accélération est sur 1m-1m30. En un 1/10s, la vitesse du javelot est triplée. L’accélération principale est essentiellement due à la contraction exploisive et quasi reflexe des muscles de l’épaules et du bras (grand pectoral, grand dorsal, deltoïde, triceps, fléchisseurs de la main).
Rappels sur les sauts
Activité d’auto-projection dont l’objectif est de franchir une hauteur ou une longueur maximum. Décomposé en une phase d’élan et une phase aérienne.
Analyse fonctionnelle : interaction des différentes phases les unes sur les autres.
Phase d’élan dont l’objectif est l’acquisition d’une vitesse optimale, celle ci dépend de la spécificité du saut et des capacités physiques du sauteur. Course en accélération progressive pour ne pas se fatiguer nerveusement, la fréquence des appuis. Augmentation de l’excitation neuromusculaire qui améliore, qui rend plus efficace la contraction. Meilleur relâchement qui améliore l’amplitude. Ceci étant d’autant plus important dans la phase finale de la course appelée liaison course-appel. Le relâchement permet d’augmenter l’angle d’impulsion c’est à dire le temps d’application de la force.
· L’appel : quand le pied d’impulsion touche le sol jusqu’à ce qu’il décolle. Différent de l’impulsion qui est une quantité de mouvement (quelque chose de mesurable). L’appel, c’est une foulée avec une plus grande amplitude et des forces plus importantes.
La réorientation du centre de gravité dépend de l’amortissement, pour les sauts horizontaux, l’amortissement est moins important que pour les sauts verticaux. L’appel est la dernière phase motrice du saut, car on ne peut plus après modifier la trajectoire du centre de gravité.
longueur |
hauteur |
Triple sauts |
|
Vitesse d’envol |
10m/s |
8m/s |
Plus la vitesse diminue |
Angle d’envol |
20° |
50° |
Plus l’angle augmente |
· La suspension : quand il n’y a plus contact au sol (sauf à la perche)
facteurs de la performance :
Pendant la suspension, les mouvements de " gesticulation " permettent de maintenir l’équilibre du sauteur pour qu’il puisse atterrir dans de bonnes conditions. Le fosbury permet pour une même hauteur d’impulsion de sauter plus haut car tous les segments corporelles sont plus haut que le centre de gravité qui se situe à l’extérieur du corps. Chez les jeunes débutants, le travail de vitesse, de foulées bondissantes (d’orientation) mais pour éviter la crainte de la peur jouer sur la réception.
· La réception : phase qui révèle les erreurs commises avant.
Hauteur :
Longueur :
Triple sauts :
Perche
Consiste à franchir une barre placée le plus haut possible grâce à une prise de levier (qui est impératif d’amener jusqu’à la verticale) et à l’utilisation de se levier une fois la verticale atteinte. La différence entre levier et hauteur franchie correspond au rapport (selon Houvion). L’objectif étant d’avoir le plus grand rapport possible.
Avant franchissement d’une distance horizontale
Les anglais le transforment en franchissement de hauteur au milieu du 19ème. Les concurrents peuvent grimper le long de leur perche.
Cette forme est interdite à partir de 1889. A l’époque du grimpé les perches étaient lourdes, en bois avec un clou au bout pour planter (record 3 m 40).
L’évolution est due à la migration de la perche vers les USA, et la perche est maintenant en bambou et donc plus légère que le bois, la possible flexion augmente le rapport.
En 1905, toutes les perches sont en bambou, et le buttoir apparaît donc plus de clou. Antidémocratique, car le rapport dépend du bambou et de son traitement.
Les perches métalliques apparaissent alors, dans les années 50 c’est devenu l’unique moyen. Fait par l’alliage cuivre + Aluminium, ainsi plus d’inégalité.
En 1942, record de Warmerdam 4m77 avec perche en fer. Avec les mêmes perches en 1960 Bragg saute 4m80.
A partir des années 60, apparition des perches en fibre de verre, légères et très souples.
Records
1963 |
Sternberg |
5m |
1964 |
Pennel |
5m20 |
1967 |
Seagren |
5m36 |
La réception a aussi suivie une évolution du sable, de la mousse au tapis. Ainsi que les buttoirs évoluent, l’écart des poteaux et on les rend mobile.
Le classement est comme celui de la hauteur.
Le saut est manqué :
1, Le port de la perche
2, La course d’élan
a – mise en action
Comme en longueur à la perche prés
Tronc redressé
Genoux hauts
Action de griffer
Il doit veiller que l’ensemble individu-perche soit parfaitement équilibré pour acquérir une vitesse optimale au moment de l’appel. Course progressivement accélérée (14, 15 foulées environ).
b, course-appel
Pour les 6 dernières foulées, 2parties :
- avant dernière foulée, le sauteur amène sa perche de la position latérale à devant.
- sur la dernière foulée, il soulève la perche pour la mettre au fond du buttoir avec la main supérieur.
Le sauteur commence par les actions dirigées vers l’avant (amener de la perche vers l’avant) car elles perturbent peu la vitesse de déplacement du sauteur. Il court genoux hauts car au moment de l’appel plus le centre de gravité est haut mieux ce sera pour une trajectoire. Ca favorise aussi l’augmentation de l’angle sol/perche. Fréquence des appuis.
c, l’appel
L’angle sol-perche doit être le plus grand au moment du piqué. Ainsi on favorise le grandissement du sauteur et on augmente la force tangente efficace (ce qui permet à la perche de se redresser vers l’avant, la bascule (pas la flexion.
La perche étant souple le piqué entraîne la flexion : c’est le signe que la perche emmagasine de l’énergie. L’exagération de la flexion de la perche est au détriment du redressement. Pour pousser davantage la perche, il faut éloigner plus le point d’appel pour éviter de fléchir les bras.
Au moment de l’appel, la poussée et la pénétration du genou libre vers l’avant va étirer toute la paroi antérieur du tronc et de la cuisse ce qui permet le renversement.
d, la phase de pénétration
Le sauteur prolonge sa poussée tout en exagéreant l’action de la jambe libre qui par le genou s’oriente vers le haut et l’avant.
Ensuite le sauteur sa balance au dessus de la perche. Corps en extension abaisse le centre de gravité corps-perche.
e, le renversement
Il se réalise pendant la " déflexion ", le redressement de la perche. Le sauteur se renverse autour de l’axe des épaules. Les bras restent tendus. Pour faciliter le renversement, le sauteur se regroupe en faisant rapprocher ses genous de ses mains. Pendant le renversement, le sauteur est dos à la barre, à la fin il est tête en bas et bras inférieur fléchi.
f, extension
Le sauteur accompagne le redressement de la perche en coulissant le long de la perche, en poussant sur ses bras commence par le bras inférieur puis supérieur.
Le sauteur effectue un retournement (un ½ tour) par rapport à l’axe longitudinal
g, le franchissement
Quand il lâche la perche, il semble projeté par la perche. C’est la perche qui impose la trajectoire du sauteur d’où l’importance de l’appel. Il longue, glisse autour de la barre.
2 appels : au sol avec les pieds
avec les bras sur la perche.
Le franchissement est possible si il y a encore de la vitesse à la fin de l’extension. Le ventral permet de s’organiser pour que les segments passent au dessus du centre de gravité.
h, la chute
Elle nous renseigne sur la qualité du saut.
Avec les élèves :
Historique des sauts
Hauteur
La hauteur n’apparaît pas chez les grecs comme on peut le penser mais chez les celtes. La première apparition d’une forme de saut en hauteur pendant les jeux celtes, Tailtean Games (18ème s. av JC), sous une forme de jeu de cirque. Il fallait atterrir sur un mur de plus en plus haut. Cette forme fut reprise par les viking mais abandonnée au Moyen Age. On devait maintenant pendant les fêtes effectuer des sauts périlleux où l’on mesurait la hauteur maximale atteinte.
Le début de la hauteur moderne, fin 18ème-début 19ème en Allemagne. Au travers du livre de Gutsmuths (1793) Gymnastique für kidern, on découvre les pratiques militaires. On y parle d’un saut à la corde avec pour objectif des sauter le plus haut. En Bavière, sont organisés pendant des fêtes des concours de sauts de rondins de bois. Petit à petit pour franchir des obstacles de plus en plus haut, on apprend des techniques dans les caserne et les écoles militaires allemandes.
Le développement essentiel se réalise dans les universités anglaises entre 1820-1830. En 1827, Wilson saute 1m57 mais on ne sait pas comment, ni dans quelles conditions, toutefois c’est le premier repère mesuré. Armstrong 1829, 1m67.
La première vraie compétition athlètics (ce ne sont plus des fêtes), Toronto en 1839 avec le premier record du " monde " 1m675 pour le canadien Overland.
Dans les universités anglaises, on explore, on réglemente cette activité. 1864, début de la codification :
Le record a considérablement augmenté par le développement des techniques, Marshal Brooks 1876 1m89 avec un saut de face (position de crabe, cf longueur). En 1887, une nouvelle technique, le ciseau avec extension dorsale, Page 1m91. Une autre technique, le ciseau avec retournement vers l’intérieur (du coté de la reception), 1892 Sweeney, 1m935 et en 1896, le premier champion olympique, Baxter (USA) 1m 90 (mais aussi champion à la perche avec 3m 30).
Le problème de ce ciseau, on passe avec la tête en premier. Les organisateurs de l’athlétisme international ne veulent plus cette technique jusqu’en 1936, donc pendant ce temps retour au ciseau avec extension dorsale. Larson (USA) 1924, 2m07. Le problème de cette technique, c’est que le centre de gravité est plus haut que les segments. Donc les sauteurs changent de côté pour faire un rouleau costal 1926 inventé par Osborn. Le problème d’orientation des taquets, oblige maintenant de les mettre face à face.
Le rouleau ventral, 1936 Albritton, c’est une action plus prononcée de la jambe libre pendant le rouleau costal qui entraîne cette technique.
L’amélioration des records se stoppe avant la seconde Guerre Mondiale (2m11). Il faudra attendre 1953 avec Davis 2m12. Les pointes étant apparue avant la guerre.
Après 1953, " bataille " entre USA et URSS qui se battent pour les records jusqu’en 1957 où sur une photographie de Stephanov (URSS), on découvre qu’il porte une semelle plus importante sur le pied d’appel. On limite donc en 1958 l’épaisseur de la semelle à 1,207 cm.
Valéry Brumel (Russe) 1963, 2m28
1968, apparition de la technique Fosbury
La première femme à passer 2m : Rose Marie Ackermann
Longueur
Dans les jeux celtiques, Tailtean Games. Mais les grecs, le codifient, la longueur (avec haltères et rythme à la flûte) fait partie du pentathlon. La reception est surélevée par rapport à l’aire d’élan. A partir de 1860, les haltères sont interdites.
En 1874, record du monde 7m05 John Lane.
En 1886, introduction par les USA de la planche d’appel sous sa forme actuelle et la reception est au même niveau.
Kraenzlein (USA) 1899 7m43
Prinstein (USA) 1900 7m50
Ô Connor (Irlande) 1901 7m61
Les trois sautent avec la technique Sail, les genoux dans le menton pendant le ramené (problème de rotation). En 1921, un américain Gourdin qui pour éviter les rotations saute avec la technique actuelle du genou libre et ramené au dernier moment. 1921, il fait 7m69. Mais toujours problème d’équilibre donc en 1924, Legandre 7m76 saute avec la technique " hitch kick ", un ciseau qui permet l’équilibre mais problème de ramené. La technique " Hang " 1932 saut avec extension mais ne perdure pas.
1935 Owens 8m13 (durant pendant 25 ans)
1960 Baston 8m21
1962 Ter-Ovanessian 8m31
1968 Beamon 8m90
Triple sauts
Apparition chez les grecs, sous la forme d’une addition de trois sauts non enchaînés. La dimension d’enchaînement apparaît chez les celtes. Le triple sauts a une grande place en Irlande. Le développement se fait dans les fêtes mais sans règlement, les trois sauts sont enchainés comme on le veut.
2 histoires parallèles :
Jusqu’en 1860 et 1870, les deux dernières techniques cohabitent donc il est difficile de comparer, d’évaluer les performances. Les américains en 1897, inscrive officiellement la technique actuelle à ses compétitions : Bloses 14m78.
Le triple sauts est retiré jusqu’en 1906 aux compétitions américaines. La NCAA (FNSU américaine) n’inscrit pas le T*S au programme des compétitions jusqu’en 1962 car jugé trop traumatisant. La méfiance américaine provoque une domination Russe et Japonaises. Pourtant, un américain 1896 Connely 13m71 (avec deux cloches). A partir de 1920, grande domination irlandaise. Réglementation internationale est établie 1 CP + 1 FB.
Le premier homme à 16m en 1936 Tajima. A cette époque, on mise tout sur le premier saut ce qui entraîne un plafonnement des performances. En 1952, Dasilva un brésilien en régulant ses sauts réalise 16m22.
Starczynski en 1960 réalise 17m03 en régulant ses sauts mais aussi en conservant sa vitesse.
Après l’évolution est due au matériel (piste synthétique 1966-1967).
Saneiev (URSS) 1968 17m39
Delievera (Brésil) 1975 17m89
Willy Banks 1985 17m97